NATURE EXTERIEURE
Outer Nature
Les Horizons
Les Horizons... parlent d’eux même, l’artiste prend place avec au-devant de lui le grandiose paysage. Petit, tout petit, minuscule face à cette beauté et cette immensité il prend humblement le pinceau et emporte avec lui l’essence de cette vision. Le résultat en est une peinture au brou de noix, un horizon sépia qui laisse l’œil rêveur.
The horizons... speak for themselves, the artist relaxes facing the spectacular landscape. Tiny, very tiny, minuscule in front of such beauty and vastness, he humbly grasps his paintbrush and takes with him the essence of this vision. It results in a walnut stain painting, a sepia horizon leaving room for misguided musings.
Dessins à la craie sur tableaux noirs
Ces dessins à la craie ou au pastel sec sont produits sur tableaux noirs d’écolier.
Le contraste frappe l’œil sans intermédiaire. Celui-ci est générée par la musculature de l’animal qui attrape la lumière et se heurte au noir profond dans lequel baigne le tableau. La lumière gagne sur l’obscurité et malgré la sombreur ambiante ces tableaux n’ont rien d’austère. Ils sont plutôt l’image d’une douce apparition.
The horizons... speak for themselves, the artist relaxes facing the spectacular landscape. Tiny, very tiny, minuscule in front of such beauty and vastness, he humbly grasps his paintbrush and takes with him the essence of this vision. It results in a walnut stain painting, a sepia horizon leaving room for misguided musings.
Bas-reliefs animaux
Pourquoi l’artiste utilise-t-il le bidon de tôle pour produire ses bas-reliefs animaux monumentaux ? Et pourquoi utiliser des livres de comptes, déjà annotés par nos ancêtres, comme support à ses dessins au brou de noix ?
L’utilisation du bidon de tôle par Jean-Luc Favero n’est en rien un parti pris artistique ni une coïncidence. La démarche pourrait plutôt se comparer à celle des inuits quand ils utilisent de la glace pour la construction de leurs igloos. Il ne s’agit pas réellement d’un choix, ils utilisent ce matériau, car il est celui qui est disponible.
Jean-Luc Favero utilise donc le bidon de pétrole, car il était à portée de main et qu’il était disponible à volonté. Cela répond en somme à une question économique, mais aussi écologique, deux notions qui restent pour lui intimement liées, puisque sa préoccupation, dans son travail comme dans sa vie, étant d’avoir l’impact le plus faible possible sur la nature.
De plus le fer est un matériau qui a toujours appelé son âme artistique : « C’est un matériau qui me parle." Il lui a permis de développer un moyen d’expression singulier. De la même façon, quand il dessine des arbres, il lui parait évident d’utiliser de vieux carnets jetés et donc récupérés pour ne pas participer à la destruction de ces arbres qu’il aime tant.
En un mot, c’est une question de cohérence et non de choix.
Why does the artist use sheet metal drums to produce his imposing bas-reliefs of animals? And why using accounts book, already annotated by our ancestors, as a support to his walnut stain drawings?
The use of a sheet metal drum by Jean-Luc Favéro has nothing to do with an artistic firm stance, nor is a coincidence. The approach is somehow similar to the one of the inuits: they use ice to build their igloos. This is not much about choice, they use this material because this is the only one available.
Therefore, Jean-Luc Favéro uses oil drums because he had unlimited quantities within reach. All in all, this is all about an economical question, but also ecological, two closely related notions for him. Actually, one of Jean-Luc Favéro main concerns, in life and at work, is to have the minimum impact on the environment.
Moreover, the iron is a material that has always caught is artistic soul: “It’s an appealing material to me.” It has allowed him to develop a singular way of expressing himself. Similarly, when he draws trees, it’s pretty obvious to him to reuse old notebooks thrown away in order not to participate in the destruction of those trees he loves so much.
In a word, this is a question of coherence, not of choice.